«Au 1er juin 2018, 310.717 m2 de surfaces d’activités vacantes (à vendre ou à louer) sont recensées dans le canton de Genève». Pour le grand public, les premières lignes du dernier communiqué de l’Office cantonal de la statistique sont un mauvais signe. Chez les professionnels de l’immobilier, la perception est diamétralement opposée. Qui dit surface vacante, dit surface libre aujourd’hui. Or les départs d’entreprises sont annoncés en avance, et donc connus des bailleurs qui s’y préparent. L’anticipation du taux de vacance par les acteurs du secteur souligne le caractère prévisible, et contrôlé, du marché de l’immobilier commercial. Celui de Genève, présentant un taux de vacance situé entre 5 et 6%, est plus sain que celui enregistrant 1% de vacance. Pourquoi? Le canton peut ainsi mieux répondre à la demande ou à une brusque embellie en disposant d’une offre large et diversifiée pour combler tous les besoins. Le marché peut de cette manière innover et anticiper, deux caractéristiques d’une économie dynamique et ambitieuse. Pour comparaison, Paris et Londres, parfois concurrentes de Genève pour l’installation d’une société internationale, affichent un taux de vacance de 6,5% pour la française et de 4,5% pour l’anglaise. «Au 1er juin 2018, 310.717 m2 de surfaces d’activités vacantes (à vendre ou à louer) sont recensées dans le canton de Genève». Pour le grand public, les premières lignes du dernier communiqué de l’Office cantonal de la statistique sont un mauvais signe. Chez les professionnels de l’immobilier, la perception est diamétralement opposée. Qui dit surface […]
GENÈVE- Surfaces commerciales disponibles: il n’y a aucune raison de changer de cap
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